lundi 28 septembre 2009
gastronomie suite
samedi 26 septembre 2009
Des images des images ( et j'en aurai bientôt de notre équipe en action, une copine avait fait le déplacement!)
The Day of the Longboat
Mais on ne participera pas à la suite de la compétition car oui, qui dit équipe mixte dit parité, il fallait au moins 3 gars dans l'équipe mais c'est pas grave, c'était bien crevant, une course en 15 min 42' nous convient largement et demain matin on pourra dormir...et on le savait avant le départ, donc bon.
vendredi 25 septembre 2009
Et j'avais justement hésité à tester ce nouveau surnom, bref maintenant à part pour mes amis ce sera Charlie un point c'est tout. nan mais oh!
Considérations post petit-déjeuner
Tout le monde le sait, la famille Vaury "angervilloise" est très famille, c'est le cas de le dire...On aime passer du temps ensemble, les repas sont le moment d'échanger, de partager.
Toutefois cette harmonie a ses limites. Le matin, chacun s'évite soigneusement. On petit déjeune séparement chacun dans son coin, chacun à son rythme, les jeunes avec la télé dans le salon, les moins jeunes avec la radio dans la cuisine, les uns avec les halogènes allumés, les autres à la lueur de la plus petite lampe possible afin de ne pas agresser les yeux embrumés et ensommeillés.
Sébastien et moi accordons nos violons les matins où l'on doit se lever en même temps afin de ne pas déranger l'autre, bref le matin c'est chacun pour soi.
L'année dernière, la colocation s'est bien passée malgré des débats sur la lumière allumée ou pas pendant le petit dej...De toute façon on ne petit déjeunait pas ensemble (oui adladla ton moment de gloire arrive!) Laura et moi car on partageait une salle de bain, donc la logique veut que lorsque la première mange l'autre occupe la salle de bain le plus longtemps possible, et Adélaïde se levait à 7h20 pour partir à 7h35 donc elle petit déjeunait en 4e vitesse... Oui je raconte notre vie je sais mais c'est important pour la suite et je raconte tout le temps ma vie...
Ici, on est six, quand je suis toute seule, je mange dans ma chambre en regardant la Matinale de Canal + histoire de garder un lien avec l'actualité française. Mais certains matins, comme le vendredi, mes colocs sont dans la salle à manger donc je ne joue pas les sauvages, je me joins à elles mais ce matin elles mangeaient des saucisses (genre knackis)...ça m'a un peu gaché mes céréales et mon jus d'orange...ensuite une de leurs amies était là, elle était déjà là la semaine dernière. Elle mange des cérales noyées sous le lait...et elle fait "sluuurp" à chaque cuillérée.....ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ça m'énerve (comme dans la chanson), ça m'empèche de penser, ça irrite mes oreilles, mes bonnes manières mais justement je suis bien élevée donc je ne dis rien, je garde pour moi tout commentaire désobligeant car les différences culturelles ça existe.
Par exemple, chez nous la fourchette vient à la bouche et non la bouche à la fourchette. Ok mais je vous mets au défi d'appliquer ce principe avec du riz et des baguettes chinoises, c'est impossible...peut -être que le "slurp" avec le lait ou la soupe est une marque de politesse en Chine, je ne voudrais vexer personne, c'est comme le plan en deux parties, tout le monde n'est pas obligé d'adhérer...
Voilà c'était mon coup de gueule du matin, que je ne peux partager qu'avec vous ;o)
En même temps, manger ensemble c'est sympa, hier on était 6 à table à manger du boeuf sauce curry (trèèès épicé j'étais un peu rouge à la fin du repas mais c'était vraiment bon) et on a passé un très bon moment, le dîner, un moment convivial^^
lundi 21 septembre 2009
dimanche 20 septembre 2009
Charlotte, c'est pourtant simple
I just can't!
A chaque fois que je me présente, il faut que je le répète une fois quand ce n'est pas deux.
Pourtant, c'est un prénom qui existe en anglais mais qui n'est peut-être pas aussi répandu que chez nous...
Et le pire c'est quand ils essaient de le prononcer à la française...soit le R se transforme en "J" espagnol, la jota (un son qui vient du fond de la gorge), soit il est prononcé à l'anglaise (imaginez vous en train d'essayer de parler à votre dentiste alors que vous avez un truc dans la bouche - jolie technique pour arriver à prononcer le R anglaus transmise par ma prof d'anglais en 4e)
Bref, dès la première phrase, tout le monde sait que je ne suis pas d'ici et de toute façon ça se voit, curieusement, on repère facilement les européens au milieu des canadiens et des américains, c'est pas facile à expliquer mais le physique, les traits, la façon de s'habiller, de se comporter, sont autant d'indices...
Je sais que mon accent anglais n'est pas parfait, mais on ne devine pas forcément tout de suite d'où je viens sauf quand je prononce mon nom et "France" à l'anglaise...Dernière curiosité, la plupart des gens sont persuadés que les Français prononcent le S à la fin de Paris...non! Mais quand tu dis que tu viens de PariS, les gens sont toujours émerveillés, notre capitale a encore un bel avenir.
Je sais je ne viens pas de Paris mais "ça le fait" et c'est plus simple à exliquer qu'Angerville...
bon voilà c'était ma petite réflexion personnelle sans queue ni tête en ce dimanche matin ensoleillée en direct du campus de UBC...
Je ne changerais pas de prénom, ah ça non.
vendredi 18 septembre 2009
différence culturelle
Mon côté cartésien est donc largement bousculé ici...Pas de plans, les profs exposent leurs théories, leurs idées sur powerpoint mais tout me semble désordonné, où sont passés les I, A, 1, si chers à nos professeurs français, qu'en est-il du fameux plan en 2 parties voire 3 les jours de grande inspiration...
La moitié du cours est déjà sur internet, on prend quelques notes en plus mais on ne ressort pas du cours avec 15 copies doubles noircies à l'encre du stylo plume et la main endolorie...j'ai à peine une page de notes par cours et le tout n'est pas organisé...
Point positif, les cours sont plus courts (jolie phrase), plutôt qu'une fois 3heures par semaine, on voit notre prof 2 fois pendant 1h30. Les cours sont plus interactifs, même quand on est plus de 30, les élèves posent des questions, les profs aussi. Ils nous laissent débattre entre nous, proposent des activités... L'IEP est bien sûr un lieu de débat mais le débat reste limité aux conférences de méthode, en petit groupe, ici la participation est obligatoire même quand la salle comprend 60 étudiants.
Bon interactivité contre plan en deux parties...le débat est lancé (interactivité), chaque méthode à ses avantages et ses inconvénients (plan en deux parties)...
Grouse Mountains
Samedi dernier, nous avons pris notre courage à deux mains, au programme : Grouse Mountain.
Départ tardif en bus à 12h15, puis on prend le seabus (ferry), un deuxième bus, départ de la rando après le pique-nique à 15h15, les randonneurs professionnels me diront, c'est pas terrible comme timing mais bon...
On nous annonce une randonnée de 3km en 1h ou 1h30 maximum. Après 15 jours d'entraînement à Puy-Saint-Vincent en août, j'ai "même pas peur". Bon, en faisant ma valise j'aurais mieux fait de troquer une paire de chaussures à talon contre mes chaussures de rando...mes baskets feront l'affaire.
Mais là, c'est pas de la rando pour débutant, la montée est raide et s'effectue sous de grands arbres, immenses en fait. Le chemin est balisé, composé de branches, de pierres. Pour "faciliter" la montée, les Canadiens ont eu la "bonne" idée de former des marches tout au long du chemin plutôt que de nous laisser un joli petit sentier. Résultat, ça grimpe sévère, j'aurais préféré des longs lacets en pente douce et bah non ce sera des marches prévues pour des grands canadiens costauds et non une fille d'1m62.
Notre fine équipe s'attaque à la montagne. Michiel et Sarah prennent le large, je reste avec Kate, Julie et Claire mais elles sont la facheuse tendance à faire beaucoup de pause. En tant que randonneuse aguerrie je sais que trop de pauses et des pauses trop longues ne facilitent pas l'ascension. Je continue donc mon effort seule, concentrée ;o)
Bref, Michiel et Sarah sont arrivés en haut en 1h15, je signe le 3e temps en 1h30, les filles sont arrivées en 2h. Pause au soleil, un petit muffin histoire de reprendre des forces.
On se rend en télésiège au point de vue pour admirer Vancouver, le campus, Stanley Park..c'ets magnifique. En redescendant, on rencontre Baloo et Petit ours brun, oui oui des ours des vrais! (bon derrière un grillage j'avoue...)
Enfin voilà, un bel effort, on est fier d'être monté, la descente est "prohibited" donc on a pris les gondolas (téléphériques), la vue était "gorgeous" avec le coucher de soleil...magnifique malgré des jambes fatiguées...
lundi 14 septembre 2009
samedi 12 septembre 2009
Petite réflexion personnelle
Hier, nous avons testé pour vous une Fraternity Party. Une fraternité, c'est une organisation de mecs, sorority pour les filles. Elles sont un réseau social mais souvent elles comprennent des rites d'initiation. Leurs noms sont des lettres greques. Bref, je n'en ai rejoins aucune mais on peut aller à leurs soirées.
Tout ce que vous pensez être cliché est vrai. On croise des gamines de 17 ans bourrées qui déambulent les yeux dans le vague, des groupes de mecs pleins d'hormones, des couples se forment enfin si on peut appeler ça des couples. La police a débarqué à 23h, ils font rentrer tout le monde dans les différentes maison. Ils filment les personnes présentes. Pour vraiment s'y amuser, il faut être dans l'ambiance...en tout cas nous étions sur place, on a vu ce que c'était, perso je suis pas fan mais bon.
A 23h45, l'ambiance retombe déjà, où sont nos bonnes vieilles fêtes qui se terminent à 4h du matin ou plus tard, une nuit blanche.
Bref, les différences culturelles ça existe, y compris avec le Canada, y compris sur les fêtes. Et maintenant je comprends pourquoi ils commencent à boire si tôt...!
jeudi 10 septembre 2009
Academic life
Ici s'ajoutent un nouveau campus, une nouvelle langue, des nouvelles personnes.
Pour la première fois en 8 jours j'ai été réveillée par la douce mélodie...de mon réveil.
En tant qu'étudiant on doit suivre quatre ou cinq cours par semestre, je suis inscrite dans cinq mais je vais en abandonner un pour alléger mon emploi du temps, reste à choisir lequel.
J'ai trouvé le bon bâtiment, en faisant un ou deux détours mais bon, le principal c'est d'y être arrivé à temps.
Premier cours, Introduction to political geography, teacher Philippe Le Billon, ce nom sonne français me direz-vous, c'est parce qu'il est français... étude à Cambridge etc etc, cours intéressant et interactif. L'interaction et le dialogue entre professeur et étudiants est vraiment primordiale au Canada. On est loin de nos amphithéâtres français où une barrière invisible mais quasiment infranchissable entre l'estrade et les vieux bancs de bois réservés aux étudiants. Même dans une classe de 40 personnes, le dialogue est de mise. Premiers travaux pratiqes : dessiner un planisphère...c'est pas si évident...personnellement le moyen-Orient et l'Asie du Sud Est sont les régions que je connais apparement le moins. Cours intéressant mais plus proche des relations internationales que de l'urbanisme. C'est peut être celui que je vais laisser tomber...
2e cours Historical geography of urbanisme, un prof passionnant, un sujet passionnant : l'étude des villes de l'antiquité à 1945, j'ai hâte d'en apprendre plus!
3e cours : Introduction to urban geography, prof qui assure mais qui doit noter sévèrement, qui attend beaucoup de ces étudiants mais cours intéressant
et enfin dernier cours de la journée intitulée Cities, cours de 2e année, dans une salle pleine à craquer, cours basique mais essentiel au final.
Je vais tenter une petite comparaison avec les cours français. En France, écouter le professeur et lire un ou deux livres dans le semestre suffit à obtenir une bonne note et à comprendre le sujet. Ici, chaque professeur donne un à deux textes à lire par semaine, à étudier, comprendre et anayser. La dose de travail est impressionnante mais les sujets passionnants. Les professeurs sont très compétents mais accessibles, à l'écoute. Comprendre un cours en anglais ne me pose pas de problème pour l'instant néanmoins il faut rester concentrer. Avoir la tête en l'air n'aide pas en français mais en anglais rien ne passe...Evidemment, ça va plus dur de travailler en anglaus mais le challenge fait partie de l'échange...
Côté académique, il ne me reste qu'un cours de 4e année à essayer, lundi, Political Geographic Analysis, après cela je serais à même de choisir entre celui là et Introduction to political geography.
Voilou, maintenant vous savez que je ne fais pas que sortir, boire et parler^^
c'est moins fun comme post mais le semestre s'annonce passionnant, c'est un challenge intellectuel que j'ai envie de relever.
Autre challenge : améliorer mon allemand avec les autrichiens présents sur le campus et en échange, ils améliorent leur français!
Notre projet du week end : Grouse Mountain
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